Lundi 4 avril : trajet
depuis les Rhodopes de l’est vers la mer noire.
Départ
matinal pour tenter d’observer la Sitelle restée discrète la veille, sur un
autre site au pied d’une falaise, juste après la traversée de l’Arda.
Le site éclairé par les
premiers du soleil fournit de superbes observations et comble tout le
groupe. Au même endroit seront observés :
-1 perdix choukar
curieuse en haut de la falaise
-1 monticole de roche
sur son promontoire
-1 monticole bleu
tout au sommet
-1 sitelle de
Neumayer chantant au soleil (enfin !)
-3 bruants fous
-qq mésanges à longue
queue
-1 rouqe-queue noir
mâle
-1 bergeronnette des
ruisseaux
-1 mâle de bruant
zizi…
-un groupe de
martinets à ventre blanc et des hirondelles de rochers
-1 buse féroce
posée non loin.
Trajet vers la vallée
de Marica jusqu’aux abords de la frontière grecque (panneau ‘Grèce : 3km ‘)
Beaucoup de huppes
et des geais seront observés sur le trajet de ce jour, ainsi que de
nombreuses alouettes calandres, buses variables, faucons
crécerelles, bruants proyers. Quelques chouettes chevêches
également dans les villages.
Nous nous arrêtons au
niveau d’une ripisylve qui pourrait accueillir le loriot et qui est
intéressant pour la migration. Les loriots ne semblent pas rentrés de
migration.
Nous sommes accueuillis
sur le site pas un superbe gobe-mouches à collier qui s’envolera
assez vite.
Beaucoup de pouillots
véloces et de fauvettes à tête noires fréquentent les arbres en
bord de la rivière. Un pic épeiche, deux huppes, une
cigogne blanche au nid et un chevalier culblanc sont auss
observés.
L’intérêt du site est
aussi l’observation de la migration active des rapaces. Nous sommes
d’évidence sur un couloir de passage important : les premiers Aigles
pomarins du séjour ainsi que de gros vols de cigognes blanches
passent assez haut. Valery indentifie aussi un Epervier à pieds courts
en vol derrière une bande de cigognes !
Des buses variables
et quelques busards des roseaux sont aussi notés en migration.
Le midi, repas
typiquement bulgare (salade féta concombre tomate, soupe aux haricots
blancs, porc au choux) dans un village proche de la frontière turque.
La région accueille de
vastes jachères où l’aigle impérial trouve sa nourriture favorite : les
sousliks, proches parents des marmottes. Nous observons effectivement un
aigle impérial sur un site où il est connu nicheur par notre guide
bulgare, Stoyan.
Dans la zone frontière
avec la turquie (« no man’s land »), que nous avons pu traverser, nous
observons un aigle royal ainsi qu'un superbe circaète.
Plus loin, nous
recherchons le traquet isabelle sur un site où il niche. Mais l’espèce n’est
pas encore rentrée de migration. Sur le site, une huppe pose pour nous. Un
groupe d’alouettes calandres se laisse observer d’assez près.
Enfin, tarier pâtres, tariers des prés, traquet motteux
et linottes fréquentent aussi ce secteur d’herbe rase et de pierres.
Plus tard, sur la route
de Burgas, nous nous arrêtons pour observer une pie-grièche à tête
rousse. Ce sera le seul lanidé observé du voyage (trop tôt en saison).
En fin de journée, nous
arrivons près de la Mer Noire, sur les bords du Lac Margas.
Espèces observées :
-un groupe d’une
centaine de pélicans blancs en halte migratoire (ils nichent dans le
delta du Danube)
-4 pélicans frisés
en migration vers leur colonie de Sreblana.
-Les premiers
goélands (qq bruns, un pontique, des leucophées)
-Nos premiers
cormorans pygmés, en vol.
-Divers canards :
souchet, sarcelles, …
Arrivée nocturne à l’Hotel
Primoretz à Burgas. |