ET IL FUT SOIR, ET IL FUT MATIN : 8éme JOUR
Notre
dernière matinée en Finlande, Olivier et moi la passons au sud d’Ivalo, dans
la taïga, avant de plier bagage. Car comme dit le vieux proverbe françois,
tant va Yves à l’eau qu’à la fin il se casse... Une première balade dans une forêt humide et
vallonnée nous permet d’observer des
Chevaliers aboyeurs
et des
Courlis corlieux
chanteurs. Les premiers se perchent parfois au sommet des pins et les
seconds survolent en vibrant des ailes leurs territoires. Les
Grives mauvis et les Pinsons du nord
abondent.
Un arrêt près d’une butte dénudée nous donne l’occasion
d’ajouter une espèce à notre liste : un
Tarier des prés
chanteur dans la lande arbustive.
Une deuxième balade à Saariselka dans un milieu plus sec nous
mène à un vieux boisement mixte de pins, bouleaux et épicéas tapissé d’un
sous-bois d’airelles. Une femelle
Grand tétras
décolle au passage d’Olivier! Bingo... Des amas de crottes caractéristiques plus bas
trahissent aussi la présence discrète du
Tétras lyre.
Les
Rougequeues à front blanc
chantent dans les pins et se nourrissent au sol. Une
Grive draine
fait entendre sa voix puissante au sommet d’un arbre.
Nous rentrons au campement à temps pour nous doucher et faire
nos bagages. L’aéroport d’Ivalo n’est qu’à 10 minutes. Nous restituons la
voiture de location sans même que le préposé d’Europcar daigne la voir pour
vérifier qu’elle n’est pas en mille miettes... Eh oui en Finlande aussi, la
confiance est la règle !
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